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C’est
moi qui ai choisi de pratiquer le Rugby. Je sais que c’est un
sport difficile, le plus difficile de tous peut être, mais je me
sens prêt à m’inscrire
sur la durée pour progresser et donc me donner du plaisir sur le terrain.
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Le
Rugby est le plus complet des sports d’équipe : je sais que sans
mes copains je ne suis rien sur le terrain mais je sais aussi que je suis capable d’apporter
sans ménagement mon savoir faire, mon courage, et mes
encouragements à mes camarades.
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Afin
que mes copains soient contents de jouer avec moi, je sais que je
dois être performant ; pour cela, il faut que je m’entraîne
selon les directives de mes éducateurs mais pas seulement. Quand
ces devoirs sont remplis, je n’hésite pas à m’ajouter
quelques séances supplémentaires soit individuellement, soit avec mes camarades disponibles.
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Je
m efforce d’améliorer ma passe à droite, à gauche ;
je travaille mes deux pieds ; je m’exerce sur la réception
des balles aériennes ; j’apprends à défendre avec mes deux
épaules ; je progresse physiquement avec des exercices de
gainage ; je marche, je cours chaque jour… Je deviens un
sportif d’autant plus que je
n’hésite pas à m’exercer par périodes dans d’autres
disciplines que le Rugby.
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J’aime
la victoire et je donne mon maximum afin que mon équipe gagne mais je
respecte l’adversaire ;
je ne tombe pas dans l’arrogance ; je sais rester humble et
me poser les bonnes questions : Dans quels domaines j’ai
failli ? Que dois-je améliorer ? Je discute avec mes
coéquipiers sur la façon dont nous avons conduit la rencontre.
Nous confrontons nos opinions.
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Je
déteste la défaite mais je sais l’accepter ;
je félicite les vainqueurs mais très vite je me projette sur le
prochain match en tirant les leçons de l’échec car je sais
qu’une défaite est bénéfique : elle m’oblige à me
remettre en question.
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Je
respecte l’arbitre ;
je sais que sa tâche est très difficile et il a donc le droit de
se tromper. De même qu’il m’arrive de faire des fautes (un
en-avant, un plaquage raté, une mauvaise passe… ) l’arbitre lui
aussi peut commettre des erreurs. Je sais que mon sport aux règles
multiples – Je
me dois de les connaître – ne peut se jouer sans arbitre et quand je perds, ce n’est pas
à cause de lui mais parce que nous n’avons pas suffisamment bien
joué.
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Pour
m’améliorer je m’efforce de regarder les grands jouer à la
télévision mais aussi au stadium… J’observe les pros certes
mais aussi mes camarades un peu plus âgés que moi. Je regarde
leurs attitudes aux entraînements et lors des matches et je
n’hésite pas, car ils font partie de mon club, à les questionner
et à leur demander
des conseils.
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Mes
éducateurs sont formidables.
Bénévoles, ils sont là pour mes copains et pour moi le
pratiquement tous les jours de la semaine. J’ai confiance en eux,
c’est pourquoi, je suis capable d’aller les trouver pour
discuter avec eux si j’estime qu’ils m’ont fait un reproche
que je juge inapproprié. Je sais que la compétence de leurs
conseils me permettra de progresser.
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Je
fais parti d’un club et j’ai le devoir de porter haut les
couleurs de mon club. Sur
et en dehors des terrains je représente mon club.
J’ai le privilège de porter le maillot mais je me dois d’être
exemplaire. Je prends comme modèle les joueurs plus âgés que moi
mais j’ai aussi la responsabilité d’être le modèle des plus
jeunes que moi.
P.
S. :C’est
le travail qui importe. Le talent n’est qu’un feu d’artifice :
ça éblouit un instant mais sans travail il n’en reste rien
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Mon
sport ne se joue pas toujours sous un beau ciel bleu et sur une
belle pelouse. Cet hiver il y aura de la pluie, du froid, du vent, de la boue ;
en septembre ou en juin, parfois la canicule, un terrain dur et mes
genoux seront pelés mais je sais ce qui m’attend et je suis prêt
à surmonter ces contraintes. Mon sport est rude est c’est
pourquoi je l’ai choisi.
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